L’oriculi, le bâtonnet naturel pour nos petites oreilles ! #Pasdedechetschezmoi

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Que c’est bon de parler des sécrétions visqueuses de glandes sébacées… Oui oui c’est important ! De ce “cra-cra des oreilles” qui nous plait tant de décrotter, récurer, astiquer, tel un rituel archéologique salvateur. Avec minutie pour certains, énergie pour d’autres, curiosité pour beaucoup. Parlons alors de notre armement qui exhume ce trésor visqueux… cotons de tiges VS oriculi.

Les cotons de toges, un dégât écologique

Bon déja, qu’est-ce que ça dit ? Ça dit que le coton de tige n’est ni biodégradables ni recyclables, et est donc de ce fait un véritable fléau pour l’écologie. Oui mais ça, c’était avant ! L’association Surfrider a sonné l’alarme quant aux vacances des cotons de tiges sur nos plages ! En effet, lors des “Initiatives océanes” de 2016, près de 16.000 bâtonnets de coton-tiges ont été ramassés. “Le coton-tige n’est pas l’ennemi public numéro un mais c’est un plastique à usage unique qui n’a rien à faire sur les plages”, déclare Cristina Barreau, experte en déchets aquatiques chez Surfrider.

Victoire, avec l’interdiction de sa vente depuis Janvier 2020 avec la loi sur la Biodiversité. Nous retrouvons maintenant dans nos rayons des cotons de tige en papier, exempt de plastique. Bon, c’est déja ça de pris !

Les cotons de toges, un dégât physiologique

Que c’est marrant de se nettoyer les oreilles à en faire chatouiller les yeux ! On à l’impression d’être bien propre, en analysant ce beau cérumen au bout de notre bâtonnet comme on analyserait nos mouchoirs en temps de rhum ! “hum… tout ce qu’il y avait la dedans!”.

Sauf que :

    • Ce cérumen nous est indispensable : c’est une barrière protégeant des bactéries, de la poussière et autres saletés diverses, évitant également au conduit auditif de se dessécher.
    • L’action de se nettoyer avec un coton de tige tasse notre petite protection grasse pour en faire des bouchons ou des infenctions (euh ! c’était pas le résultat escompté… )
    • Enfin, ce cérumen s’écoule par lui même, naturellement. La nature est bien faite !

 

L’alternative : l’oriculi !

Oui, on va quand même pas arrêter de se nettoyer les oreilles ! Solution venue du Japon, l’oriculi ou “cure-oreille”, en bambou, en bois ou en inox (à vous de choisir), il demande une certaine technique d’utilisation mais fait tout aussi bien son travail !
Flashback, et souvenir de gamine, fouillant dans la salle de bain des grands-parents, je voyais cet engin, sans en comprendre le sens. Il m’aura fallu 30 ans et une crise identitaire écolo pour identifier ce matos !

Ceci étant dit, il est à utiliser à la sortie de la douche quand les oreilles sont humides, vous faites votre petite mission spéléo avec pré-cau-tion et dé-li-ca-tesse, puis vous rincez avec un peu de savon.
A utiliser une à deux fois par semaine maximum.

Les avantages :

  • Pour l’écologique : c’est réutilisable, nettoyable, sans déchet
  • Pour les finances : vous en achetez un, une fois et basta !
  • Pour la santé : il enlève uniquement le surplus ” inesthétique et visible” sans abimer le stock de cérumen protecteur
  • Pour la déco : exit le pot de cotons de tige qui tombe tous les 4 matins, il est rangé dans la trousse de toilette et c’est plié.

Bon curage !

Note : l’écriture de cet article était un pur moment éditorial ! Commencé en 2015, jamais fini. Comme si quelque chose de gras et visqueux me faisait repousser sa publication… Allez, au plaisir, c’est cadeau. 😉


Sources
https://www.lemagdelaconso.com/dossier-9-pourquoi-bannir-cotons-tiges-plastique.html
Legifrance – Code de l’environnement – Article L541-10-5